La préparation des commandes en magasin est-elle un modèle viable de traitement des commandes ?

Une vue d'ensemble de la gestion des commandes en ligne

Ces dernières années, à mesure que les détaillants ont développé leur activité en ligne, les consommateurs ont appris à attendre toujours plus de leur expérience d'achat numérique. La livraison à domicile rapide et efficace - parfois en une heure - est devenue la norme, ce qui signifie que la concurrence entre les épiciers est féroce, surtout avec Amazon qui ouvre la voie de la livraison.

Les consommateurs préfèrent de plus en plus l'enlèvement et la livraison le jour même, mais de nombreuses acteurs de la grande distribution sont mal équipées pour fournir ce service efficacement. La mise en place d'une infrastructure capable de gérer l'exécution omnicanale prend du temps - c'est pourquoi de nombreux épiciers se sont d'abord tournés vers le ramassage en magasin.

Au début, cette méthode était logique. Les épiciers pouvaient externaliser la gestion des commandes en faisant appel à des travailleurs sous contrat, souvent appelés "shoppers", qui parcouraient physiquement les allées du magasin et choisissaient chaque article sur les étagères, puis livraient la commande au client ou la plaçaient à un endroit désigné, généralement une étagère ou un coin réaffecté du magasin.

Mais cette méthode s'est rapidement avérée trop problématique pour être une solution viable à long terme. Pourquoi ?

Qu'est-ce qui ne va pas avec la sélection en magasin ?

• Elle n'est pas évolutive. Comme cette méthode repose sur des entrepreneurs humains travaillant dans un espace physique, il y a des limites au nombre de commandes pouvant être satisfaites en une seule fois. Les clients en ligne sont donc confrontés à des temps d'attente plus longs, ce qui les incite souvent à acheter chez un concurrent.
• Congestion dans les allées. Le partage de l'espace entre les travailleurs de l'exécution des commandes par des tiers et les acheteurs en magasin se traduit par des magasins bondés, des files d'attente plus longues et une diminution de l'expérience en magasin.
• Aucune visibilité de l'inventaire. Avec cette méthode, il est plus difficile pour les magasins de tenir un inventaire précis, ce qui entraîne...
• L'escalade des ruptures de stock. Les clients du magasin et les "acheteurs" tiers piochant dans la même réserve, les rayons se vident rapidement et les employés du magasin ne peuvent pas suivre le rythme de réapprovisionnement. Les ruptures de stock sont extrêmement préjudiciables à la fidélisation des clients et constituent un moyen fiable d'envoyer les consommateurs directement chez vos concurrents.

Ces problèmes ont tous été exacerbés pendant la pandémie de Covid, car les ventes en ligne ont atteint des sommets, ce qui a ajouté une pression soutenue sur les acteurs de la grande dsitribution pour qu'ils remplissent les commandes en ligne rapidement et efficacement. En l'absence d'un moyen fiable de résoudre ces problèmes, de nombreuses commerçants ont vu leurs ventes diminuer, leurs bénéfices baisser et leurs clients mécontents.

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La solution : Faites évoluer votre stratégie de gestion des commandes

Heureusement, le prélèvement en magasin n'est pas la seule méthode d'exécution dont dispose votre entreprise la grande distribution . Les zones de prélèvement rapide, dark stores, les micro-centres d'exécution (MFC) et les magasins omnicanaux sont des stratégies que commerçants peut mettre en œuvre pour être plus efficace et améliorer la précision des stocks dans le cadre de l'offre d'une meilleure expérience omnicanale à ses clients.